(photo Pixabay)
De sa main,
il prend la sienne,
le bonheur effaçant le gris du jour d'avant,
ils avancent.
Dans
le matin fuyant,
vêtus
d'un manteau de brume,
ils
avancent,
lui,
un flingue coincé dans la ceinture,
elle,
pieds nus, laissant des empreintes sanglantes sur le bitume,
ils
avancent.
Déjà
dans le lointain,
les
sirènes annoncent une expiration rouge sang.
Poussés
par le vent qui se lève,
jusqu'au
bord du précipice,
ils
s'avancent.
De
sa main, il prend la sienne,
la
peur planquée derrière un sourire,
les
bras se balancent.
Dans
un élan à l'unisson, libres,
les
tirs derrière eux figeant l'instant,
le
vide les avalant, ils s'abandonnent.(Voyelle - novembre 2017)
1 commentaires
Coucou ma Vallia! Ouh! Quel drame!C'est toi qui vient d'écrire ce texte! Ou bien s'agit-il d'un roman comme tu as l'habitude de nous en présenter?
RépondreSupprimerComment vas-tu sinon? J'ai projet de t'appeler avant Noël! Je pense à toi très souvent!
Je suis toujours dans mes icônes! Beaucoup de travail et difficile!
Des soucis de santé dans la famille!
Pierre sera en retraite jeudi prochain! Il fait son pot de départ! Un petit pincement au coeur quand même: 43 ans de boulot, ça s'efface pas en un jour! Enfin, une nouvelle vie commence pour lui et pour nous deux!
Il va falloir encore resserrer le budget: 1000€ de moins sur le salaire! Bah! On verra bien!
Parfois des petits coups de blues la "Couleur-Parenthèse" mais elle garde confiance!
Je t'embrasse très fort!A bientôt!